Mon programme d’entraînement comprenait de courir le matin et tous les deux l’après-midi. À cause de ça, j’avais obtenu une bonne connaissance du côté d’est de la ville. Grandissant en Brockton Bay, mes parents m’avaient dit les choses comme « restes sur le Boardwalk ». Même pendant mon jogging, je restais scrupuleusement sur le Boardwalk et j’étais le quartier mal famé. Maintenant c’était dimanche soir et je ne me conformais pas aux règles.

J’avais tendu et avais peint le costume vendredi, avais acheté les pièces de costume temporaires (la ceinture, les sangles pour le masque et les lentilles) et avait fini les détails les plus nécessaires pendant dimanche après-midi avant de sortir pour le soir. Le costume n’était pas encore complet, mais l’armure couvrait les zones les plus essentielles - mon visage, ma poitrine, ma colonne vertébrale, mon estomac et mes articulations principales. La conception du masque présentai les lentilles rouges ternes, la seule couleur sur le costume gris et noir, ainsi que les parties d’armure conçues pour imiter les mandibules d’un insecte tout en protégeant ma mâchoire. Le masque lassait mes cheveux en liberté, laissait le dos de ma tête exposée, mais cela n’était qu’un des sacrifices nécessaires pour sortir avec un costume incomplet.

C’était juste après minuit et je sortirais un des plus jolis quartiers et entrais la partie de ville où des toxicomanes et des gangsters habitaient.

Le Boardwalk était la destination des touristes. Situé par la plage, il y avait des boutiques qui vendaient des robes pour plus de mille dollars, des cafés avec des boissons ridiculement chères et des passages piéton du bois et des plages où les touristes pouvaient voir l’océan.

On peut voir n’importe où dans les Docks un des monuments de Brockton Bay, le siège du Protectorat. En plus d’être une merveille d’architecture, avec ses arches et ses tours, le SP était une base d’opérations volante pour un escadron de super-héros de la région, équipée avec un champ de force et un système de défense sophistiqué. Aucun n’a jamais été utilisé, mais c’était imposant néanmoins.

Si on se dirigea d’est du Boardwalk, loin de l’eau, on finit dans l’endroit qui appelait les « Docks » par du coin. Quand le commerce d’exportation se tarit, il y avait soudainement beaucoup de personnes chômeuses. Les personnes les plus riches et ingénieuses avaient réussi à gagner plus d’argent, dirigeaient les ressources de la ville vers la technologie et la banque, mais des personnes qui ont été employées par les navires avaient peu d’options disponibles. Elles pouvaient sortir de Brockton Bay, y rester et essayer de trouver le travail ou se tourner à l’activité illicite.

Tout cela contribua au boom de la population de super-méchants. La rentrée de capital financier combinèrent avec un pool de suppôts potentiels à faire Brockton Bay l’endroit à être pour des méchants à la fin des années 90. En termes de population parahumaine, Brockton Bay était probablement parmi les dix plus grandes villes aux États-Unis.

En passant d’une rue à une autre, on pouvait voir une variation marquée. En entrant dans les Docks, je vis un grand déclin dans la qualité de mes environs. Il y avait assez d’entrepôts et d’appartements dans la région que n’importe qui pouvait être hébergé donc les seules personnes à la rue étaient des ivrognes évanouis, des putes et des membres de gang. J’évitai toutes les personnes et me risquai plus loin dans l’endroit. En même temps que je marchais j’utilisais mes pouvoir pour rassembler un essaim. Je dirigeais les insectes sur des toits et à travers les intérieurs de bâtiments pour les cacher. Quelqu’un qui suivait attentivement la population de canards remarque peut-être que quelque chose se tramait, mais pas beaucoup de lumières étaient allumées. Je doutais même que la plupart de ces édifices avaient l’électricité.

L’absence de lumières dans la région était la raison pour laquelle je m’arrêtai et me dissimulai contre le côté d’un bâtiment quand je vis un point lumineux de couleur orange dans la rue. Le point était la flamme d’un briquet et je pouvais discerner plusieurs visages l’entoure. Ils étaient asiatiques, quelques portaient des sweats, autres portaient des bandeaux ou des chemises à manches longues, mais tous portaient les mêmes couleurs. Rouge et vert.

Je connaissais ces hommes. Ils étaient des membres du gang qui écrivaient le tag « Azn Bad Boys », ou l’ABB en abrégé, sur tout le côté d’est de la ville. Plusieurs allaient à mon école. L’ABB était un gang impressionnant. Bien que les membres typiques étaient des Coréens, des Japonais, des Vietnamiens et des Chinois qui étaient recrutés de force des lycées de Brockton Bay et des quartiers de classes inférieures, le gang était dirigé par quelques personnes avec des pouvoirs. Puisque les gangs n’étaient pas en général très ouverts racialement, la diversité du gang témoignait au don de son chef à gérer les personnes de tellement nationalités différentes.

La nuit était sombre alors ma capacité de voir comptait sur la lune et les quelques lumières intérieures qui éclairaient sur les trottoirs. Je commençai à chercher leur patron. Ma seule information de lui venait des informations et ce que j’avais lu sur Internet, mais je le reconnus immédiatement. Il était un grand homme, mais pas si grand qu’il effrayerait des passantes comme quelques personnes avec des pouvoirs.

Il était à peu près deux mètres, beaucoup plus grand que la plupart de membres de son gang. Il avait un masque oriental et orné et il ne portait pas une chemise malgré le froid. Des tatouages de dragons de mythologie asiatique couvraient son corps.

Il s’appelait « Lung », s’était battu avec succès contre des équipes entières des héros et avait réussi évidemment à éviter la prison. Je ne savais pas ses pouvoir; toute mon information venait de ma recherche et je n’y croyais pas complètement. Pour ce que j’en savais, il pourrait tromper de ses pouvoirs, il pourrait avoir un autre pouvoir dans sa manche, ou il pourrait même avoir un pouvoir très subtil qui était difficile de percevoir.

L’information en ligne et dans les journaux étaient d’accord sur ce point : Lung pouvait se transformer graduellement. La transformation était basée peut-être sur l’adrénaline, ou sur son état émotif, ou quelque chose d’autre. Peu importe la cause, elle causait ses pouvoirs de s’améliorer plus il se battrait. Il pourrait guérir à une vitesse surhumain, devenir plus fort et grand et il pourrait développer de l’armure dotée de lames sur chaque bout du doigt. La rumeur courrait qu’il obtenait même des ailes s’il se battrait assez longtemps. De plus, il était pyrokinétique, capable de créer et manipuler du feu. Ce pouvoir aussi s’améliorer comme il se transformait. À ma connaissance, il n’y avait pas de limite supérieure à sa transformation. Il retournait à normal seulement la bataille a fini.

Lung n’était pas la seule personne avec des pouvoirs dans l’ABB. Il avait un larbin, un sociopathe qui s’appelait Oni Lee qui pouvait téléporter ou se cloner - je ne savais pas des exactement - mais Oni Lee avait une apparence distinctive et je ne le voyais pas. S’il y avait quelqu’un d’autre avec des pouvoirs à laquelle faisait attention, je ne le rencontrai pas au cours de mes recherches.

Lung commença à parler profond et imposant. Je ne pouvais pas distinguer ce qu’il disait mais j’avais l’impression qu’il donnait des ordres. Un des membres de gang enleva un couteau papillon de sa poche et une autre se mit la main sur sa ceinture. À cause de l’obscurité et la distance entre nous je ne pouvais pas voir bien, mais une forme sombre était visible par rapport à son t-shirt vert. Il y avait de fortes chances qu’elle était un pistolet. Je commençai à devenir nerveuse quand je la vis, qui était une réaction absurde. Lung était plus dangereux que cinquante personnes avec des pistolets.

Je décidai d’aller d’où j’étais et essayer de trouver un meilleur point de vue privilégié, faire des compromis entre ma curiosité et mon instinct de conservation. Je tournai lentement autour du bâtiment d’où j’espionnai, étant prudente que personne ne me regardait.

Mes recherches rapportèrent. À mi-chemin de la ruelle, je vis une sortie de secours qui allait à l’arrière du bâtiment devant lequel Lung et son gang se trouvaient. Les pieds de mon costume avaient des semelles molles alors je montais quasiment silencieusement.

Le toit était couvert de gravier et de mégots et je soupçonnais que marcher dessus n’était pas si silencieux. Plutôt je marchai sur le bord extérieur et surélevé du toit. Alors que j’approchais la partie du toit au-dessus de Lung et son gang de « Azn Bad Boys », je m’accroupis et commençai à ramper en avant sur mon estomac. C’était assez sombre que je doutais qu’ils me voyaient même si je sautais sur place, mais il n’y avait aucune raison d’être stupide.

Être au sommet d’un bâtiment à deux étages faisait qu’il était difficile de les entendre. Lung avait aussi un accent fort ce qui voulait dire qu’il fallait que j’aie attendu un peu avant que j’aie pu le comprendre. Ses grouillots étaient silencieux complètement et respectueusement qu’il était en train de parler.

Lung rugissait, « …les enfants, tirez-les. Peu importe l’angle, tirez-les. Vous voyez quelqu’un sur le sol? Tirez-les deux fois pour être sûr. On leur donne aucune chance d’échapper, vous comprenez?

Quelqu’un d’autre s’en alluma une cigarette et ensuite s’en alluma une cigarette pour l’homme à côté de lui. Avec la flamme du briquet je pouvais voir un court instant les visages des membres de gang rassemblés autour de Lung. Dans des mains, des ceintures et des holsters je pouvais voir la flamme se reflétait sur le métal foncé de pistolets. Tous étaient armés.

Ils allaient tuer des enfants?