Gestation
Gestation 1.1
La classe allait finir dans cinq minutes et ma seule idée était, une heure est trop longue pour le déjeuner.
J’avais passé le semestre à attendre la partie de la classe de géopolitique de M. Gladly où nous commençons des capes. Maintenant cela vint finalement, je ne pouvais pas me concentrer. Je remuais, mon stylo allant de main à main, ou dessinant distraitement une forme dans le coin de la page pour rejoindre les autres gribouillages. Je ne faisais pas assez attention pour suivre le cours. Il était midi moins vingt ; cinq minutes jusqu’à la fin de la classe.
Il était animé, enthousiaste clairement de quoi il parlait et pour une fois, la classe l’écoutais. Il était la sorte d’enseignant qui essayait être amis avec ses étudiants, la sorte qui utilisait le nom « M. G » à la place de « M. Gladly ». Il aimait finir la classe un peu en avance et bavarder avec les enfants populaires, donner beaucoup de travail en groupe pour que les étudiants puissent traîner avec leurs amis et donner les devoirs « sympa » comme un simulacre de procès. Il me semblait comme un enfant « populaire » qui devient enseignant. Il pensait probablement qu’il était le favori de tous ses étudiants. Je me demandais comment il réagirait s’il entendit « mon » avis du sujet. Détruirait-il sa confiance ou ignorerait-il comme une anomalie de la fille morose qui ne parlait jamais pendant la classe ?
Je jetai un coup d’œil en arrière. Madison Clements s’asseyait deux rangées à ma gauche et deux sièges en arrière. Elle vit que je regardais et sourit d’un air suffisant, ses yeux serrage et je descendis mes yeux à mon cahier. J’essayais d’ignorer le sentiment mal et aigre que je sentais. Je jetai un coup d’œil à l’horloge. Onze heures et quarante-trois.
« Lassez-moi conclure, M. Gladly a-t-il dit. Je suis désolé, mais il y a les devoirs à faire pour le week-end. Pensez aux capes et à leur impact sur le monde. Faites une liste s’il vous plaît, mais c’est pas obligatoire. Lundi on fera des groupes de quatre et on verra qui a la meilleure liste. J’achèterai pour les vainqueurs des bonbons du distributeur. »
Il y avait une série de hourra, suite par la salle de classe dissolvant dans le chaos bruyant. La pièce était pleine avec les bruits des cahiers se fermant d’un coup sec, des manuels et des calepins claquants, des chaises crissants sur la carreau bas de gamme, et le grondement sourd de la conversation émergente.
Moi? Je rangeai mes livres et restai silencieuse. Je n’avais presque rien écrit pour les notes ; il y avait des collections de gribouillages épandage dans toute la page et des nombres dans les marges où j’avais compté les minutes jusqu’au déjeuner comme je suivais le chronomètre d’une bombe.
Madison parlait avec ses amis. Elle était populaire, mais pas superbe comme les filles stéréotypées et populaires à la télévision. Plutôt, elle était « adorable ». Menue. Elle attirait l’attention sur cette image avec des épingles bleues ciel et une attitude mièvre. Madison portait un haut sans bretelles et une jupe en jean, un choix que je pensais était bête absolument puisqu’il était suffisamment tôt au printemps pour qu’on puisse voir son souffle le matin.
Je n’étais pas exactement dans une position pour lui critiquer. Les garçons l’aimaient et elle avait des amis, qui n’était pas le cas pour moi. La seule caractéristique féminine que j’avais était mes cheveux foncés et bouclés, que je poussais longs. Les vêtements que je portais n’étaient pas du tout légères, et je ne m’habillais pas dans des couleurs vivantes comme le plumage d’un oiseau.
Les garçons l’aimaient, je pense, parce qu’elle était attrayante sans être intimidante.
Si seulement ils savaient.
La cloche sonna avec un ding-dong chantant et j’étais la première à partir la salle de classe. Je ne courais pas, mais je ne marchais pas alors que je me dirigeais en haut la cage d’escalier et vers la salle de bain.
Il y avait déjà une demi-douzaine filles, donc j’avais besoin d’attendre un cabinet ouvrir. Je regardais nerveusement la porte de la salle de bain, espérant que personne d’autre n’entra.
Dès qu’il y avait un cabinet ouvert, je me laissai entrer. Je penchai contre le mur et expirai lentement. Ce n’était pas exactement un soupir du soulagement. Le soulagement insinue qu’on se sent mieux. Je ne me serais pas meilleure avant d’arriver chez moi. Non, je me sentais justement moins mal à l’aise.
C’était peut-être cinq minutes avant le bruit des autres s’arrêta. Un coup d’œil dessous les cloisons me montra que personne n’était dans la salle de bain. Je m’assis sur le couvercle de la toilette et commença manger mon repas.
Le déjeuner sur la toilette était routinière maintenant. Chaque jour de classe, je finissais mon repas, puis je faisait mes devoirs ou lisait un livre jusqu’à la fin de la déjeuner. Le seul livre dans mon sac que je n’avais pas lu s’appelait « Triumvirate », une biographie des trois membres éminents de la Protectorat. Je pensais que je faisais la tâche de M. Gladly avant de lisant, parce que je n’appréciais pas la lecture. Les biographies n’étaient pas mon genre, particulièrement quand je pensais que tout de cela était inventé.
Quoi que mon programme, je n’avais même pas une chance à finir mon wrap au pita. La porte de la salle de bain cogna ouverte. Je restai pétrifiée. Je ne voulais pas faire bruire le sac et laisser quelqu’un sait ce que je faisais, alors je restai silencieuse et écoutai.
Je ne pus pas distinguer les voix. Le bruit de la conversation était obscur par du gloussement et le son de l’eau. Il y avait un coup sur la porte, qui me causa sauter. Je l’ignorai, mais la personne sur l’autre côté répéta le coup.
« Occupée », je dis avec hésitation.
« Mon Dieu, c’est Taylor! » une des filles cria avec jubilation et ensuite en réponse à quelque chose qu’une autre fille chuchota, je lui entendis ajouter, « Ouais, fais-le ».
Je me levai tout à coup, laissant mon sac avec le dernier peu de mon déjeuner tomba au sol carrelé. Pressant vers la porte, j’ouvris le verrou et poussai. La porte ne bougea pas.
Il y avait des bruits des cabinets de chaque côté de moi, ensuite un bruit au-dessus moi. Je regardai en haut, seulement être giclée dans le visage. Mes yeux commencèrent à piquer, et j’étais aveuglée momentanément par le fluide dans mes yeux et le maculage de mes lunettes. Je pourrais le sentir comme il coulait en bas mon visage. Le jus de canneberge.
Elles ne s’arrêtèrent pas là. Je réussis à enlever mes lunettes juste à temps pour voir Madison et Sophia sur le sommet de la porte, chaque prête avec des bouteilles plastiques. Je me penchai avec mes mains au-dessus ma tête juste avant elles vidèrent le contenu par-dessus moi.
Il ruisselait en bas l’arrière de mon cou, trempa mes vêtements et pétilla alors qu’il coula à travers mes cheveux. Je pressai encore vers la porte, mais la fille sur l’autre côté était serrée contre.
Si les filles qui vinrent le jus et le soda par-dessus moi étaient Madison et Sophia, alors la fille sur l’autre côté de la porte était Emma, le chef du trio. Dans un accès de la colère, je poussai sur la porte avec le poids complet de mon corps. Je n’accomplis rien et mes chausseurs perdirent la traction sur le sol. Je me mis à genoux dans une flaque du jus.
La porte s’ouvrit et je lançai un regard noir vers les trois femmes. Madison, Sophia et Emma. Bien que Madison était mignonne, un tardif, Sophia et Emma étaient le type de fille qui pourrait être reine du bal. Sophia était noire, avec une carrure mince et athlétique qui avait développé par courant pour la course d’école. Rousse Emma, par contre, avait tous les formes que les garçons voulaient. Elle était assez belle pour obtenir le travail comme un mannequin dans les catalogues pour les magasins du coin. Les trois riraient, mais je réalisai à peine leur divertissement. Mon attention était sur le grondement faible du sang pompage dans mes oreilles et un bruit menaçant et urgent qui ne devenait pas plus silencieux ou plus persistant si je couvris mes oreilles avec mes mains. Je pourrais sentir les filets coulaient en bas mes bras et mon dos, encore frappé de l’automatique réfrigéré.
Je ne faisais pas confiance en moi pour dire quelque chose qui ne les donnerait pas la matière pour se moquant de moi, donc je restais silencieuse.
Prudemment, je me levai et les tournai le dos pour prendre mon sac sur le sommet de la toilette. La vue me donnai à réfléchir. Le sac avait été vert, mais maintenant les grandes taches violettes le couvraient, la plupart du contenu d’une bouteille du jus de raisin. Je le mis et me retournai. Les filles n’y étaient pas. J’entendis la porte ferma, arrêter les bruits de leur joie et me laisser seule dans la salle de bain, trempée.
Je m’approchai le lavabo et me regardai dans le miroir écorché et taché qui était verrouillé au-dessus. J’avais hérité une large bouche expressive avec des lèvres très minces de ma mère, mais mes grands yeux et mes formes dégingandés me causèrent sembler plus comme mon père. Mes cheveux foncés étaient assez trempés qu’ils s’accrochaient à mon cuir chevelu, mon cou et mes épaules. Je portais un sweat marron à capuche par-dessus un t-shirt vert, mais tous les deux contenaient les taches de violettes, rouges et oranges. Mes lunettes étaient couvertes de gouttelettes de jus et de soda. Une goutte coula en bas mon nez et tomba dans le lavabo.
Utilisant un essuie-tout du distributeur j’essuyai mes lunettes et misai encore. Les traces résiduelles rendirent tout aussi difficile de voir, si pas plus.
« Respire profondément », je me dis.
J’enlevai encore mes lunettes pour les nettoyer avec un essuie-tout mouillé et trouvai que les traces y étaient encore.
Un cri de fureur et de frustration échappa mes lèvres et je frappai avec le pied le seau dessous le lavabo, l’envoyai voler dans le mur. Quand ça n’était pas assez, j’enlevai mon sac et le lancer. Je n’utilisais pas encore mon casier ; certaines personnes le vandalisèrent ou l’entrèrent quatre fois. Mon sac était lourd, plein avec tout ce que je pensai dont j’avais besoin pour des classes de jour. Il fit bruyamment en frappant le mur.
« Putain ?! » je criai à personne en particulier, ma voix répétant dans la salle de bain. Il y avait des larmes dans les coins de mes yeux.
« Je dois faire quoi ?! » Je voulais frapper quelque chose, casser quelque chose. Riposter contre l’injustice du monde. Je frappai presque le miroir, mais je me retins. Cela était tel une petite chose que je pensais que je m’amoindrirais, plutôt de passant ma frustration.
J’endurais ce traitement depuis le premier jour de lycée, il y a un an et demi. La salle de bain avait été la chose la plus proche que je pourrais trouver pour le refuge. Elle était seule et peu digne, mais elle avait été un endroit ou je pourrais trouver de la paix, un lieu ou je pourrais me cacher de la trio. Je n’avais même plus ça.
Je ne savais pas ce que j’allais faire pour mes cours l’après-midi. Mon projet d’art était à échéance et je ne pourrais pas aller à la classe comme ça. Sophia serait là, et je ne pourrais pas tolérer son sourire suffisant quand j’avais l’air comme j’avais essayé teindre tous mes vêtements.
De plus, je viens jeter mon sac dans le mur et je doutais que mon projet était encore en un seul morceau.
Le bourdonnement au bord de ma conscience devenait pire. Mes mains tremblaient quand je me penchai et tins le bord du lavabo, laissai sortir un long soufflement lent et tombai mes défenses. Depuis trois mois je me retenais. En ce moment? Je ne me sentais pas inquiète.
Je fermai mes yeux et sentis le bourdonnement se cristallisa dans des informations concrètes. Aussi nombreux comme les étoiles dans le ciel de la nuit, les petites explosions des données intriquées remplirent la place autour de moi. Je pourrais me concentrer sur chaque, choisissais les détails. Les grappes des données volaient vers moi depuis j’avais été giclée dans le visage. Ils réagissaient à mes idées et mes émotions subconscients, autant un reflet de ma frustration, ma colère, mon haine pour les trois filles que mon cœur et mes mains tremblants. Je les faisais arrêter ou les dirigeais presque sans de la réflexion, de la même façon que je pourrais lever un bras ou remuer un doigt.
J’ouvris mes yeux. Je pourrais sentir l’adrénaline tapotant dans mon corps, le sang coulant dans mes veines. Je tremblai en réponse au soda et au jus froids que le trio avaient versé en vers par-dessus moi et avec un peu de peur. Sur chaque surface de la salle de bain étaient des insectes ; des mouches, des fourmis, des araignées, des mille-pattes, des perce-oreilles, des scarabées et des abeilles. Chaque seconde, de plus en plus ruisseler dans la fenêtre ouverte et des ouvertures différentes dans la salle de bain, bougeant à une vitesse étonnante. Quelques entraient à travers un trou où le lavabo était attaché à le mur, et un trou triangulaire dans le plafond où un morceaux du carreau était tombé, ou de la fenêtre ouverte avec la peinture qui s’écaille et les mégots dans les coins. Ils rassemblèrent autour de moi et s’étendirent par-dessus chaque surface disponible, restant pour mes instructions.
Mes sessions de pratique, menés loin des regards indiscrets, avaient trouvé que je pourrais commander à un seul insecte de se contracter une jambe, ou exiger l’essaim de déplacer en formation. Avec une seule pensée, je pourrais distinguer un groupe, une maturité, ou une espèce de ce magma. Une armée des soldats sous mon pouvoir.
Il serait si facile, si facile de devenir fou furieux. De donner au trio leur justes mérites et leur faire regretter toute ce qu’elles me faisaient subir : les emails cruels, les ordures qu’elles mirent à travers par-dessus mon pupitre, la flûte - la flûte de ma mère - qu’elles avaient volée de mon casier. Il n’y a pas que leur. Des autres filles et une poignée de garçons se joignirent, me sautant « par accident » quand distribuer les devoirs, ajoutant leur voix à les railleries et au déluge des emails méchants, pour obtenir la faveur et l’attention de trois des plus jolies femmes en notre classe.
J’étais bien consciente que je serais attrapée et arrêtée si j’attaquerais mes camarades de classe. Il y avait trois équipes des super-héros et n’importe quel nombre des héros solos. Je m’en fichais vraiment. L’idée de mon père voyant les suites à la télévision, sa déception de moi, son abjection? C’était plus intimidant, mais pas assez pour être plus important que la colère et la frustration.
Sauf j’étais mieux que ça.
Dans un soupir, j’envoyai un ordre à l’essaim ramassé. Dispersez. Le mot n’était pas autant important que l’idée sous-jacente. Ils commencèrent à partir, disparaissant dans les fissures dans le carreau et à travers la fenêtre ouverte. Je marchai à la porte et m’interposai devant pour que personne ne pourrait voir les insectes dispersants.
Je ne le faisais pas, même si j’en avais envie. Quand je tremblais avec l’humiliation, je me convainquis de ramasser mon sac et me diriger dans le couloir. Je fis mon chemin dehors de l’école, ignorant les regards fixes et les gloussements des autres étudiants et pris le premier bus qui allait proche chez moi. Le froid du printemps précoce aggravait l’inconfort de mes cheveux et mes vêtements trempés, me faisant frissonner.
J’allais devenir un super-héro. C’était le but que j’utilisais pour me calmer dans tels moments. C’était un rêve fou qui rendait les choses tolérable. C’était quelque chose dont avoir hâte, pour travailler. Ce permettrait éviter s’attarder sur le fait qu’Emma Barnes, le chef du trio, avait déjà été ma meilleure amie.
Gestation 1.2
Je pensais d’Emma pendant le trajet en bus chez moi. Pour un observateur extérieur, je pense que c’est facile de banaliser l’importance d’une « meilleure amie », mais quand on est une enfant, personne n’est plus importante. Emma avait été ma meilleure amie de CP tout au long le collège. Cela ne suffisait pas de passer tous notre temps à l’école, puis nous alternâmes rester chez l’autre chaque week-end. Je peux me souvenir ma mère disait que nous étions si proche que nous étions pratiquement les sœurs.
Une amitié si profonde est intime. Pas sexuellement, mais en termes d’un partage de chaque vulnérabilité et faiblesse.
Donc quand je reviens de la colonie de vacances de nature une semaine avant notre première année au lycée, de trouver qu’elle ne parlait pas avec moi ? Qu’elle appelait Sophia sa meilleure amie ? Découvrir qu’elle utilisait chacun de ces secrets et vulnérabilités que j’avais partagé avec lui pour me blesser dans les modes le plus méchant qu’elle pourrait imaginer ? C’était terrible. Il n’y avais pas une meilleure façon pour le décrire.
Peu disposé à s’attarder sur la trahison, je portai mon attention à mon sac, le posais sur le siège à côté de moi et faisais le tri dans son contenu. Le jeu de raisin le tacha et j’avais l’impression que j’avais besoin d’acheter un nouveau. Je l’achetai seulement il y a quatre mois, après l’ancien avait été volé et il avait coûté seulement douze euros, donc je ne m’inquiétais pas. Le fait que mes cahiers, mes manuels et le deux romans dans mon sac était plus inquiétant. Je suspectais que la fille avec le jus de raisin visa pour le sommet ouvert du sac quand elle versait. Je remarquai la destruction de mon projet d’art - la boîte dans laquelle je le mis était dentelée sur un côté. C’était ma faute.
Mon cœur se serra quand je trouvai le cahier avec la couverture noire et blanche. Le coin du papier était trempé et autant qu’un quart de la page était tachée violette. L’encre s’étendit et les pages se retroussèrent déjà.
Le cahier était - avait été - mes notes et mon journal pour ma carrière en héro. Les essais que j’avais conduits avec mes pouvoirs, les pages des idées pour mon nom rayées, même les mesures que j’utilisais pour faire mon costume. Après qu’Emma, Madison, et Sophia avaient volé mon dernier sac et l’avaient fourré dans une poubelle, je me rendis compte que c’était trop dangereux de tenir tout noté dans un seul cahier. J’avais copié tout dans un nouveau cahier utilisant un code secret. Maintenant ce cahier était abîmé, il faudrait que je copie environ deux cents pages dans un nouveau cahier pour préserver les informations. Si je pouvais même me rappeler ce que j’avais écrit.
Le bus s’arrêta près chez moi, et je descendis, essayais ignorer les regards fixes. Même avec les regards, la connaissance que mon cahier était abîmé et mon anxiété de manquer les classes dans l’après-midi sans permission, je sentais mieux alors que j’allais plus près chez moi. C’était très meilleur de savoir que je pourrais baisser ma garde et arrêter de se demander quand le prochain incident se passerait. Je me lassai dans la maison et se dirigeais directement vers la douche, même pas enlever mon sac ou mes chausseurs jusqu’à j’étais dans la salle de bain.
J’étais sous le courant, espérant que l’eau pourrait éliminer des taches. Je réfléchissais. Une fois j’avais entendu le concept de prenant un inconvénient et trouvant le bon côté. J’essayais de penser les événements du jour, pour voir si je pouvais découvrir un meilleur point de vue.
D’accord, ma première idée était « Un raison de plus pour tuer le trio ». L’idée n’était pas sérieuse - j’étais en colère, mais je ne les tuais pas vraiment. Je suspectais que je me faisais mal avant que je leur faisais mal. Je suis cassée, frustrée, furieuse et j’avais toujours une arme - mon pouvoir. C’était comme ayant toujours un pistolet dans mes mains. Sauf mon pouvoir n’était pas si bon, alors c’était plus comme ayant un Taser. C’était difficile de ne pas penser de l’utiliser quand j’étais en colère. Cependant, je ne pensais pas que j’aie l’instinct de tueur.
Je me forçai à revenir au sujet de pensant de façon positive. Y-avait-il des avantages ? Le projet d’art était complètement détruit, les vêtements étaient irrécupérables probablement, j’avais besoin d’un nouveau sac… mon cahier. Je fixai sur ça.
J’éteignis la douche, ensuite je me séchai avec une serviette. Je me couvrirai avec la serviette et à la place de me diriger à mon chambre pour m’habiller, je mis mes vêtements mouillés dans le panier à linge, je saisis mon sac et j’allai en bas, à travers la cuisine et dans le sous-sol.
Ma maison est vieille et le sous-sol n’étais jamais rénové. Les murs et le sol sont en béton et le plafond avait les câbles exposés. La chaudière avait été au charbon et il y avait encore une glissière où les camions déchargeaient assez charbon pour chauffer la maison tout l’hiver. La glissière était maintenant fermée, mais autour de temps que je copiais mon « cahier de super-pouvoirs » original, je commençai devenir sérieuse à mon intimité. C’est là que je décidai de commencer à l’utiliser.
Je retirai une vis et enlevai le panneau de bois avec la peinture blanche qui couverte le bout de la glissière. Je récupérai mon sac en toile et mis le panneau remis en place sans fils.
Je vidai le contenu du sac en toile sur l’établi inutilisé que le propriétaire précédent avait lassé et ensuite ouvris les fenêtres. Je fermai mes yeux et passai une minute en utilisant mon pouvoir. Je ne prenais pas simplement tous les insectes dans deux pâtés de maisons. J’étais sélective et je rassemblais beaucoup.
Cela prendrait du temps pour qu’ils arrivent. Les insectes peuvent aller plus vite quand ils vont en ligne droite avec un but mais toutefois, deux pâtés de maisons est une longue distance pour quelque chose si petit. Je m’occupais par ouvrant mon sac et triant le contenu. Mon costume.
Le premier des insectes commençai entrer par la fenêtre et se rassembler sur l’établi. Mon pouvoir ne me donnais pas la connaissance des noms officiels des insectes que je dirigeais, mais tout le monde peut reconnaître les insectes qui rampaient dans la pièce. Ceux-ci étaient les veuves noires. Une des araignées les plus dangereuses qu’on peut trouver aux États-Unis. Leur morsure pourrait être mortelle, mais pas toujours, et elles ont tendance à mordre sans provocation. Même elles étaient sous mon contrôle complet, elles m’effrayaient. À ma demande, les douzaines sur douzaines des araignées s’arrangèrent et commencèrent à poser les lignes de soie sur l’établi et les tisser dans un seul œuvre.
Il y a trois mois, après que j’avais récupéré de la manifestation de mes pouvoirs, j’avais commencé à préparer pour mon but. La préparation avait impliqué un programme d’entraînement, entraîner mon pouvoir, faire la recherche, et préparer mon costume. Préparer un costume est plus difficile qu’on ne le pense. Bien que les membres des équipes des super-héros ont sûrement les sources officiels pour leur costume, les autres avait besoin d’acheter leur costume, le construire petit à petit avec les choses qui achetaient d’un magasin, ou le faire de zéro. Chaque option a ses problèmes. Si on acheta son costume sur l’internet on risquait étant découvert avant on avait même mis son costume. On pourrait assembler un costume avec les choses qui achetaient de magasins mais peu de gens pourrait faire ça bien. L’option final, assemblant un costume de zéro, était beaucoup de travail et pourrait avoir les mêmes risques des deux autres - étant découvert ou ayant un costume nul - dépendant de comment on obtient les pièces du costume.
Dans la deuxième semaine après que j’avais commencé à comprendre mes pouvoirs, quand je n’étais pas sûre ce qui se passait, j’avais rencontré une émission au sujet d’un tenue qui pourrait résister à une attaque d’un ours. L’émission avait mentionné que le tenue était composé de soie d’araignée synthétique, qui avait inspiré mon projet. Pourquoi est-ce que je devrais utiliser la soie synthétique si je pourrais produire la vraie chose ?
Pour être honnête, le procès était plus difficile que cela. Pas toutes les araignées marcherais, et les veuves noires étaient difficile de trouver. Typiquement elles ne se trouvaient pas dans le nord-est, qui a un climat plus froid, mais heureusement l’élément essentiel qui faisait Brockton Bay une destination préférée des vacanciers aussi le fait une place ou les veuves noirs pourrait vivre, si pas bien se porter. À savoir, il faisait chaud. À grâce de la géographie environnante et l’océan limitrophes à l’est, Brockton Bay a l’hiver doux et l’été chaud confortablement. Les veuves noires et les gens qui courent partout avec des costumes moulants étaient tous les deux reconnaissants pour les bons temps.
Avec mon pouvoir, je m’assurai que les araignées puissent se multiplier. Je les avais gardé dans des endroits sûrs et les avais engraissé avec de la proie que j’avais dirigé vers eux. J’avais flippé le changement mental qui leur a dit se reproduire et pondre les œufs comme si c’était d’été, avais donné plus de proie aux centaines de petites qui avaient abouti et avais gagné d’innombrables fileurs de costumes pour la peine. Le problème le plus sérieux avait été que les veuves noires sont territoriales donc il fallait les étendre afin d’assurer qu’elles ne se tuaient pas quand je n’étais pas là pour les diriger. Une fois par semaine, pendant que je faisais mon jogging du matin, je les faisais tourner pour que j’avais une réserve fraîche et remplies avec des protéines de soie. Cela a permis à moi que les araignées étaient toujours prêtes pour travailler sur le costume dans l’après-midi, après l’école.
Ouais, je devais une vie.
Mais j’avais un impressionnant costume.
Le costume n’était pas beau, encore. La fabrique était un gris-jaune sale. Les parties blindées avaient été fait avec des coquilles et des exosquelettes ordonné précisément que j’avais cannibalisé de la population du coin d’insectes et puis avais renforcé avec de soie. Au fin, les parties blindées se sont trouvées marrons-gris foncées et bigarrées. Ça ne me dérangeais pas. Quand toute la chose était fini, je comptais faire teindre la fabrique et peindre l’armure.
La raison pour laquelle j’étais si contente avec mon costume était le fait qu’il était flexible, durable, et incroyablement léger, étant la quantité d’armure que j’avais utilisé. À un moment j’avais mal calculé les dimensions d’une des jambes et quand j’essayai de la coupé, j’avais trouvé que je ne pouvais pas la couper avec mon canif. J’avais eu besoin d’utiliser une pince coupante, et il était difficile encore. Pour ma part, le costume était tout qu’un super-héros voulait pour un costume.
Je n’étais pas disposée à tester le costume, mais je nourris des espoirs qu’il était pare-balles. Ou au moins que les parties sections sur mes organes vitales étaient pare-balles.
Le plan était finir mon costume pendant le mois et quand l’année finit et l’été commença, je rejoindrais le monde des super-héros.
Mais le plan changea. J’enlevai ma serviette et je l’accrochai à un coin du banc, puis je commençai à mettre mon costume pour tester la coupe pour la centième fois. Les araignées dégagèrent docilement de mon chemin.
En douchant et essayant de trouver les bons aspectes du jour, mes pensées se tournèrent vers mon calepin. J’avais réalisé que je tergiversais. Je planifiais toujours, préparais à tout, envisageais toutes les possibilités. Il y aurais plus préparations, plus choses pour étudier ou tester. La destruction de mon calepin mit fin à mon planning. Je ne pouvais pas recommencer et le copier dans un nouveau calepin ou commencer un nouveau sans retarder mes plans pour une autre semaine. Je devais avancer.
C’était le moment. Je bandai mon main dans mon gant. Je sortirais la semaine prochaine - non. Plus de retards. Ce week-end, je serais prête.
Gestation 1.3
Mon programme d’entraînement comprenait de courir le matin et tous les deux l’après-midi. À cause de ça, j’avais obtenu une bonne connaissance du côté d’est de la ville. Grandissant en Brockton Bay, mes parents m’avaient dit les choses comme « restes sur le Boardwalk ». Même pendant mon jogging, je restais scrupuleusement sur le Boardwalk et j’étais le quartier mal famé. Maintenant c’était dimanche soir et je ne me conformais pas aux règles.
J’avais tendu et avais peint le costume vendredi, avais acheté les pièces de costume temporaires (la ceinture, les sangles pour le masque et les lentilles) et avait fini les détails les plus nécessaires pendant dimanche après-midi avant de sortir pour le soir. Le costume n’était pas encore complet, mais l’armure couvrait les zones les plus essentielles - mon visage, ma poitrine, ma colonne vertébrale, mon estomac et mes articulations principales. La conception du masque présentai les lentilles rouges ternes, la seule couleur sur le costume gris et noir, ainsi que les parties d’armure conçues pour imiter les mandibules d’un insecte tout en protégeant ma mâchoire. Le masque lassait mes cheveux en liberté, laissait le dos de ma tête exposée, mais cela n’était qu’un des sacrifices nécessaires pour sortir avec un costume incomplet.
C’était juste après minuit et je sortirais un des plus jolis quartiers et entrais la partie de ville où des toxicomanes et des gangsters habitaient.
Le Boardwalk était la destination des touristes. Situé par la plage, il y avait des boutiques qui vendaient des robes pour plus de mille dollars, des cafés avec des boissons ridiculement chères et des passages piéton du bois et des plages où les touristes pouvaient voir l’océan.
On peut voir n’importe où dans les Docks un des monuments de Brockton Bay, le siège du Protectorat. En plus d’être une merveille d’architecture, avec ses arches et ses tours, le SP était une base d’opérations volante pour un escadron de super-héros de la région, équipée avec un champ de force et un système de défense sophistiqué. Aucun n’a jamais été utilisé, mais c’était imposant néanmoins.
Si on se dirigea d’est du Boardwalk, loin de l’eau, on finit dans l’endroit qui appelait les « Docks » par du coin. Quand le commerce d’exportation se tarit, il y avait soudainement beaucoup de personnes chômeuses. Les personnes les plus riches et ingénieuses avaient réussi à gagner plus d’argent, dirigeaient les ressources de la ville vers la technologie et la banque, mais des personnes qui ont été employées par les navires avaient peu d’options disponibles. Elles pouvaient sortir de Brockton Bay, y rester et essayer de trouver le travail ou se tourner à l’activité illicite.
Tout cela contribua au boom de la population de super-méchants. La rentrée de capital financier combinèrent avec un pool de suppôts potentiels à faire Brockton Bay l’endroit à être pour des méchants à la fin des années 90. En termes de population parahumaine, Brockton Bay était probablement parmi les dix plus grandes villes aux États-Unis.
En passant d’une rue à une autre, on pouvait voir une variation marquée. En entrant dans les Docks, je vis un grand déclin dans la qualité de mes environs. Il y avait assez d’entrepôts et d’appartements dans la région que n’importe qui pouvait être hébergé donc les seules personnes à la rue étaient des ivrognes évanouis, des putes et des membres de gang. J’évitai toutes les personnes et me risquai plus loin dans l’endroit. En même temps que je marchais j’utilisais mes pouvoir pour rassembler un essaim. Je dirigeais les insectes sur des toits et à travers les intérieurs de bâtiments pour les cacher. Quelqu’un qui suivait attentivement la population de canards remarque peut-être que quelque chose se tramait, mais pas beaucoup de lumières étaient allumées. Je doutais même que la plupart de ces édifices avaient l’électricité.
L’absence de lumières dans la région était la raison pour laquelle je m’arrêtai et me dissimulai contre le côté d’un bâtiment quand je vis un point lumineux de couleur orange dans la rue. Le point était la flamme d’un briquet et je pouvais discerner plusieurs visages l’entoure. Ils étaient asiatiques, quelques portaient des sweats, autres portaient des bandeaux ou des chemises à manches longues, mais tous portaient les mêmes couleurs. Rouge et vert.
Je connaissais ces hommes. Ils étaient des membres du gang qui écrivaient le tag « Azn Bad Boys », ou l’ABB en abrégé, sur tout le côté d’est de la ville. Plusieurs allaient à mon école. L’ABB était un gang impressionnant. Bien que les membres typiques étaient des Coréens, des Japonais, des Vietnamiens et des Chinois qui étaient recrutés de force des lycées de Brockton Bay et des quartiers de classes inférieures, le gang était dirigé par quelques personnes avec des pouvoirs. Puisque les gangs n’étaient pas en général très ouverts racialement, la diversité du gang témoignait au don de son chef à gérer les personnes de tellement nationalités différentes.
La nuit était sombre alors ma capacité de voir comptait sur la lune et les quelques lumières intérieures qui éclairaient sur les trottoirs. Je commençai à chercher leur patron. Ma seule information de lui venait des informations et ce que j’avais lu sur Internet, mais je le reconnus immédiatement. Il était un grand homme, mais pas si grand qu’il effrayerait des passantes comme quelques personnes avec des pouvoirs.
Il était à peu près deux mètres, beaucoup plus grand que la plupart de membres de son gang. Il avait un masque oriental et orné et il ne portait pas une chemise malgré le froid. Des tatouages de dragons de mythologie asiatique couvraient son corps.
Il s’appelait « Lung », s’était battu avec succès contre des équipes entières des héros et avait réussi évidemment à éviter la prison. Je ne savais pas ses pouvoir ; toute mon information venait de ma recherche et je n’y croyais pas complètement. Pour ce que j’en savais, il pourrait tromper de ses pouvoirs, il pourrait avoir un autre pouvoir dans sa manche, ou il pourrait même avoir un pouvoir très subtil qui était difficile de percevoir.
L’information en ligne et dans les journaux étaient d’accord sur ce point : Lung pouvait se transformer graduellement. La transformation était basée peut-être sur l’adrénaline, ou sur son état émotif, ou quelque chose d’autre. Peu importe la cause, elle causait ses pouvoirs de s’améliorer plus il se battrait. Il pourrait guérir à une vitesse surhumain, devenir plus fort et grand et il pourrait développer de l’armure dotée de lames sur chaque bout du doigt. La rumeur courrait qu’il obtenait même des ailes s’il se battrait assez longtemps. De plus, il était pyrokinétique, capable de créer et manipuler du feu. Ce pouvoir aussi s’améliorer comme il se transformait. À ma connaissance, il n’y avait pas de limite supérieure à sa transformation. Il retournait à normal seulement la bataille a fini.
Lung n’était pas la seule personne avec des pouvoirs dans l’ABB. Il avait un larbin, un sociopathe qui s’appelait Oni Lee qui pouvait téléporter ou se cloner - je ne savais pas des exactement - mais Oni Lee avait une apparence distinctive et je ne le voyais pas. S’il y avait quelqu’un d’autre avec des pouvoirs à laquelle faisait attention, je ne le rencontrai pas au cours de mes recherches.
Lung commença à parler profond et imposant. Je ne pouvais pas distinguer ce qu’il disait mais j’avais l’impression qu’il donnait des ordres. Un des membres de gang enleva un couteau papillon de sa poche et une autre se mit la main sur sa ceinture. À cause de l’obscurité et la distance entre nous je ne pouvais pas voir bien, mais une forme sombre était visible par rapport à son t-shirt vert. Il y avait de fortes chances qu’elle était un pistolet. Je commençai à devenir nerveuse quand je la vis, qui était une réaction absurde. Lung était plus dangereux que cinquante personnes avec des pistolets.
Je décidai d’aller d’où j’étais et essayer de trouver un meilleur point de vue privilégié, faire des compromis entre ma curiosité et mon instinct de conservation. Je tournai lentement autour du bâtiment d’où j’espionnai, étant prudente que personne ne me regardait.
Mes recherches rapportèrent. À mi-chemin de la ruelle, je vis une sortie de secours qui allait à l’arrière du bâtiment devant lequel Lung et son gang se trouvaient. Les pieds de mon costume avaient des semelles molles alors je montais quasiment silencieusement.
Le toit était couvert de gravier et de mégots et je soupçonnais que marcher dessus n’était pas si silencieux. Plutôt je marchai sur le bord extérieur et surélevé du toit. Alors que j’approchais la partie du toit au-dessus de Lung et son gang de « Azn Bad Boys », je m’accroupis et commençai à ramper en avant sur mon estomac. C’était assez sombre que je doutais qu’ils me voyaient même si je sautais sur place, mais il n’y avait aucune raison d’être stupide.
Être au sommet d’un bâtiment à deux étages faisait qu’il était difficile de les entendre. Lung avait aussi un accent fort ce qui voulait dire qu’il fallait que j’aie attendu un peu avant que j’aie pu le comprendre. Ses grouillots étaient silencieux complètement et respectueusement qu’il était en train de parler.
Lung rugissait, « …les enfants, tirez-les. Peu importe l’angle, tirez-les. Vous voyez quelqu’un sur le sol ? Tirez-les deux fois pour être sûr. On leur donne aucune chance d’échapper, vous comprenez ?
Quelqu’un d’autre s’en alluma une cigarette et ensuite s’en alluma une cigarette pour l’homme à côté de lui. Avec la flamme du briquet je pouvais voir un court instant les visages des membres de gang rassemblés autour de Lung. Dans des mains, des ceintures et des holsters je pouvais voir la flamme se reflétait sur le métal foncé de pistolets. Tous étaient armés.
Ils allaient tuer des enfants ?
Gestation 1.4
Je me sentis un frisson de peur. Je souhaitais soudainement que j’avais réussi à obtenir un portable jetable. Je n’avais pas une ceinture utilitaire, mais la partie d’armure par-dessus mon dos cachait un lot d’EpiPens, un stylo et un calepin, un tube de bombe lacrymogène et une pochette de poussière de craie. Il avait de la place pour un portable. Avec un portable, j’aurais pu alerter les vrais héros que Lung était sur le point de tirer des enfants avec vingtaine de ses larbins.
Du moins, c’était ce que j’avais entendu. J’étais en choc, essayer de trouver une autre façon pour interpréter ses mots. Cela n’avait pas de sens. Pas le fait qu’il ferait quelque chose comme ça. C’était juste qu’il était difficile d’imaginer que quelqu’un ferait ça.
Lung répondit à une question d’un ses membres de gang, parlant brièvement dans une autre langue. Il saisit un bras d’un ses larbins et le tordit à un angle où il pouvait voir la montre alors je devinais que la question portait sur leur timing ou quand ils allaient partir. Le membre de gang grimaça quand Lung lâcha son bras, mais ne se plaignait pas.
Qu’est-ce que je devais faire ? Je doutais que je pouvais trouver quelqu’un dans le Docks qui me permettrait à utiliser son téléphone. Si je me dirigeai au Boardwalk, je n’étais pas sûre que je trouverais des magasins qui étaient encore ouverts et je n’avais pas de monnaie pour un téléphone public. C’était une autre erreur que je devais ma prochaine sortie. Un portable, de la monnaie.
Une voiture s’arrêta et trois autres mecs qui s’habillaient dans des couleurs de gang sortirent et rejoignirent la foule. Un peu après le groupe - vingt ou vingt-cinq au total - commença à marcher vers le nord, passant au-dessous de moi en marchant en bas de la rue.
Je manquais de temps à considérer mes options. Bien que je n’aie pas aimé l’idée, il y avait vraiment un choix que je ne regretterais pas. Je fermai mes yeux et se concentrai sur chaque insecte dans le voisinage, y compris l’essaim considérable que j’avais rassemblé en route pour les Docks. Je pris le contrôle de chaque d’eux.
Attaquez.
C’était assez sombre que je dis seulement où les insectes étaient avec mon pouvoir. Cela signifie que je ne pouvais même pas ignorer les sens des insectes si j’avais voulu avoir une idée de ce qui se passait. Ma tête remplissait avec une quantité incroyable d’information comme je sentais chaque morsure, chaque piqûre. Alors que les milliers d’insectes et d’arachnides grouillaient sur et autour du groupe, je pouvais presque voir les contours de chaque personne, uniquement en sentant les formes des surfaces sur lesquelles les insectes rampaient, ou les zones que les vermines n’occupaient pas. Pour l’instant je tenais à distance les espèces venimeuses - le danger d’un voyou allergique être piqué ou mordu était trop grand.
Je sentis le feu avec les insectes avant que j’aie reconnu ce que mes yeux voyaient. Je n’avais pas de temps de bloquer les réflexes d’insectes causés par la feu. Les processus de pensée des insectes étaient accablés par des impulsions confus de fuir et suivre le feu alternativement. Beaucoup d’insectes moururent ou furent estropié par la chaleur. De mon endroit, je pouvais voir Lung lançait des torrents de feu de ses mains, les dirigeait au ciel.
Je réprimai un gloussement, nerveuse avec de l’adrénaline. C’était tout ce qu’il pouvait faire ? J’ordonnai à mon essaim de rassembler, déplaçait les insectes inutilisés au milieu du gang. S’il voulait mettre le feu à mes insectes, il aurait dû brûler son propre peuple.
L’air chauffé et les odeurs me donnaient assez d’information de situer Lung dans la foule. Je respirai profondément et envoyai la réserve. Je pris une grande portion des types venimeux et les dirigeai à Lung. Une poignée d’abeilles, des guêpes, plusieurs des araignées plus dangereuses, comme des veuves noies et des recluses brunes et douzaines de fourmis rouges.
Il guérissait rapidement quand son pouvoir marchait. Tout ce que j’avais lu en ligne disait que des personnes avec des capacité de guérison ne prêtaient pas attention aux effets de médicaments ou de poisons alors je savait que j’aurais dû utiliser une quantité de venin excès pour le maîtriser. En plus, il était un grand homme. J’estimais qu’il l’avait supporté.
De l’information que mes insectes me relayaient, je savais que Lung avait déjà peut-être un quart de son corps était couvert en armure. Des parties triangulaires de blindage métallique perçaient son peau ; elles continueraient à grandir et à se répandraient jusqu’à ce qu’il était presque impénétrable. Ses doigts et ses orteils deviendraient comme des lames, s’ils ne l’ont pas encore fait.
Je me sentais une jubilation sadique alors que j’organisais l’attaque sur Lung. J’ordonnai aux insectes volants d’attaquer son visage. Avec de dégoût, je concentrai les fourmis et les araignées rampants sur… des autres zones vulnérables. J’essayais d’ignorer l’information sensorielle que je recevais de cette attaque particulière puisque je ne voulais pas définitivement la même sorte de carte détaillée que l’essaim fournirent à l’instant.
Raisons à part, je me sentais un peu coupable de prendre plaisir à la douleur de quelqu’un d’autre. Je refoulai ce remords en me rappelant que Lung avait propagé la tragédie, la dépendance et la mort à d’innombrable familles. Il avait l’intention de tuer des enfants.
Lung explosa. Pas métaphoriquement. Il sauta dans un souffle de feu qui mit le feu à ses vêtements, à plusieurs déchets et à un de ses membres de gang. Presque tous les insectes de sa proximité immédiate moururent ou ont été estropié par la vague de chaleur. De mon point d’observation je regardais comme il se transforma en bombe humaine une deuxième fois. La deuxième explosion transforma ses vêtements en loques et causa son peuple de fuir s’abriter. Il sortit de la fumée, ses mains en feu comme des torches, presque un tiers de son corps couvert en écailles argenté qui réfléchissaient la flamme.
Merde. Il était ignifugé ? Ou assez doué en manipuler le feu qu’il pouvait surchauffer l’air autour de lui sans se brûler ? Ses derniers vêtements étaient consumés et le feu qui dansait autour de ses mains ne semblaient pas de le perturber.
Il hurla. Ce n’était pas le rugissement monstrueux auquel on pouvait s’attendre, mais un bruit humain de colère et de frustration. Toutefois, c’était bruyant. Tout en bas de la rue, des lumières et des lampes de poche allumèrent en réponse aux explosions et au rugissement. Je vis même quelques personnes regarder par la fenêtre pour voir l’action. Imbéciles. Si la prochaine attaque de Lung fracassait du verre ils pourraient se blesser.
D’où je m’accroupissais sur le toit, je dirigeai à certains des insectes moins dangereux d’attaquer Lung. Il les trempa dans du feu à l’instant qu’ils commencèrent à ramper sur lui, qui ne m’étonna pas. Il réussissait à tuer la majorité des insectes avec chaque rafale de feu et à cause de ses pouvoirs je savais que ses flammes continueraient de grandir et de devenir plus chaudes et plus dangereuse.
Dans un combat typique, on s’attendrait à quelqu’un s’affaiblirait alors que le combat s’éternisait. Il souffrait des coups, se fatiguait et épuisait son sac à malice. Avec Lung, c’était l’opposite. Je regrettai que j’avais utilisé un nombre relativement faible des insectes plus venimeux parce qu’il deviendrait évident que ce que j’avais utilisé n’avait pas beaucoup d’effet. Il ne savait pas où j’étais, alors je pensais que j’avais l’avantage, mais mes options et la quantité d’insectes diminuaient rapidement. Malgré ma jubilation antérieure, je n’étais plus sûre que je pourrais gagner.
Je sifflai en frustration, trop attentive que je manquais de temps. Bientôt Lung pouvait embraser un pâté de maisons, était immunisé à des morsures et des piqûres, ou détruirait mon essaim entier. Je devais devenir créative. Je devais devenir plus méchante.
Je choisis une seule guêpe et la pilota autour du dos de Lung, derrière sa tête et ensuite la fit aller autour de son visage et directement vers son œil. La guêpe toucha son cil et il cligna des yeux avant qu’elle ait atteint sa cible. En conséquence, le dard perça seulement sa paupière, causer une explosion de feu encore et un cri de rage.
Encore. Une abeille cette fois. Je ne savais pas s’il poussait finalement des paupières blindées, mais assez de piqûres les prévenaient de fermer ? Il ne pourrait pas combattre s’il ne pouvait pas voir.
L’abeille fit mouche cette fois, sombrer son dard directement dans l’œil de Lung. Je fus surprise lorsque l’abeille ne mourut pas alors que je ferai l’abeille piquer encore et cette fois l’ardillon colla au coin de son œil, par son nez. L’abeille mourut, laissant quelques organes petits et une glande de venin accrochant du dard.
Je m’attendais à ce qu’il explose encore. Au lieu de ça il s’immola, tête aux pieds. J’attendis un peu, prête à attaquer avec une autre guêpe dès qu’il baissa sa garde, mais je rendis compte rapidement qu’il n’avait pas l’intention d’éteindre lui-même. Mon cœur se serra. Certainement il épuisait tous l’oxygène environnant. Avait-il besoin de respirer, non ? Mais qu’est-ce qui alimentait son feu ?
Il tourna, cherchant moi. Les flammes sur son corps projetait la lumière dans l’obscurité de la rue. Il se recroquevilla tout à coup. Je me demandais avec espoir s’il avait succombé aux différents venins dans son système. Puis son dos sépara en deux parties. Un trou saignant apparut le long de sa colonne vertébrale, rempli rapidement par une éruption des longues écailles métalliques. Les écailles se hérissèrent pendant quelques instants et ensuite mirent à plat comme des dominos tombés. Il se leva et s’étira et jurerais qu’il était trente centimètres plus grand, maintenant avec une colonne vertébrale blindée.
Encore en feu, tête aux pieds.
Être constamment en feu avait fait complètement la balance en faveur de Lung ; le regarder deviendrait plus fort et plus dur m’avait fait peur en pensant une stratégie de sortie. Rationnellement je conclus que des hommes de Lung étaient dispersés aux quatre vents. Quoi que Lung projeta pour ce soir, il semblait peu probable qu’il ait pu effectuer ses plans après cette débâcle. J’avais réussi plus ou moins à l’arrêter et je me dis que je pouvais fuir et trouver un moyen de contacter le SP au cas où.
C’était la perspective rationnelle. Justifications à part, je voulais juste partir immédiatement. Si les choses traînèrent et je ne bougeai pas, il y avait une grande chance que Lung confirmait les rumeurs qu’il pouvait pousser des ailes, après quoi il pouvait me trouver avec certitude. Je ne pouvais plus le battre quand même donc une retraite ignoble était ma seule option.
Lung était de dos alors je m’enlevai lentement. Accroupi, je ferai marche arrière à la sortie de secours, regardais Lung attentivement comme je mis les pieds sur du gravier de la toiture.
Comme s’il avait entendu un coup de feu, Lung tournoya autour de me fixer. Un de ses yeux était juste une ligne lumineuse derrière son masque, mais l’autre était comme un globe de métal fondu.
Un rugissement victorieux envahit l’air, moins humaine que son cri plus tôt et je sentis une sorte de résignation. Ouïe améliorée. L’ensemble des pouvoirs que le connard obtenait de sa transformation inclurait une ouïe surhumaine.
Gestation 1.5
On ne peut pas vraiment apprécier une force surhumaine jusqu’à ce qu’on voie quelqu’un bondit du trottoir au deuxième étage d’un immeuble sur l’autre côté de la rue. Il n’arriva pas au toit, mais il vint à un point environ trois quarts vers le haut. Je n’étais pas exactement sûre comment il ne tomba pas, mais je ne pouvais que deviner qu’il avait enfoncé ses bouts du doigt à l’extérieur du bâtiment.
Je l’entendis craquer et gratter comme il montait, et se tournai à ma seule porte de sortie. Je ne nourrissais pas d’illusions quant à ma capacité à descendre la sortie de secours avant que Lung atteint le sommet du toit et déduit où j’avais fui. À ce moment il pouvait probablement arriver avant moi au rez-de-chaussée par sautant du toit, ou même lancer du feu à moi pendant que j’étais à mi-chemin. L’ironie de mourir sur la sortie de secours ne m’échappais pas.
Je voulais pouvoir voler. Mon école offrait le choix entre la chimie, la biologie et la physique, avec la science basique pour des paresseux. Je ne choisis pas de la physique, mais j’étais assez sûre que peu importe le nombre, sauter du toit avec un essaim des insectes volés serait aussi inefficace que ces enfants qui sautent du toit avec des parapluies et des draps.
Pour l’instant j’étais bloquée où j’étais.
Accéder dans l’armure convexe qui couverte ma colonne vertébrale, je fis courir mes doigts sur les choses que j’avais bouclées dedans. Les Epipens voulaient traiter le choc anaphylactique des réactions allergiques aux piqûres d’abeille et autres et ne faisaient pas sûrement quelque chose à Lung, même si je pouvais être assez proche de lui faire une injection. Au pire, les injections surchargeaient son pouvoir par provoquer une poussée dans les hormones ou les endorphines qui alimentaient son pouvoir. Pas utile, dangereux au mieux. J’avais un sac de la craie qui était destinée aux alpinistes et aux gymnastes. Je l’ai vu en achetant les lentilles pour mon masque. J’avais des gants et ne pensais pas que j’aie eu besoin de la sécheresse et de la traction en plus mais j’avais eu l’idée qu’il serait utile de la lancer à un ennemi invisible et l’avait acheté sur un coup de tête. Avec le recul il était un achat bête, puisque mon pouvoir me permettrait de trouver des ennemis comme cela avec mes insectes. Comme un outil contre Lung… je n’étais pas sûre si elle explosait comme la poussière normale quand exposée à la flamme, mais le feu ne lui faisait pas mal quand même. Retire cette option.
Je sortis ma petite bombe lacrymogène. C’était un tube noir de sept centimètres, pas plus grand qu’un stylo, avec une détente et un cran de sûreté. C’était un cadeau de mon père, après que j’avais commencé à courir chaque matin pour la formation. Il m’avertit à varier ma route et me donna la bombe lacrymogène ainsi qu’une chaîne pour l’attacher à ma boucle de ceinture afin qu’une assaillante n’aie pas pu la prendre et l’utiliser contre moi. En costume, je choisis de ne pas garder la chaîne dans l’intérêt d’être discrète. Avec mon pouce j’enlevai le cran de sûreté et positionnai le tube de façon à être prête à le tirer. Je m’accroupis pour me faire une plus petite cible et l’attendis à se montrer.
Les mains de Lung, encore en feu, étaient la première chose de se manifester, serraient le bord du toit assez fort de le plier. Ses mains étaient suivies rapidement par sa tête et son torse alors qu’il se remonta. Il semblait fait des couteaux chevauchement, fumant jaune-orange avec la flamme à basse température. Il n’avait pas de peau visible et il était facilement de deux mètres, d’après la longueur de ses bras et son torse. Ses épaules étaient un mètre de large au minimum. Même son seul yeux ouvert avait l’air métallique, une flaque de métal fondu.
Je visai son yeux ouvert, mais le spray tira à un angle aigu, plutôt rebondir sur son épaule. Où le spray l’effleura il déclencha des boules de feu éphémères.
Je jurai et bataillai avec l’appareil. Tandis qu’il apporta sa jambe au-dessus du bord j’ajustai mon angle et tirai encore. Cette fois - avec un petit ajustement mi-flux - je l’atteignis dans le visage. La plupart de spray ricocha sur son visage, mais il fera l’affaire pourtant. Il cria, lâchant le toit avec une main, agrippant le côté de son visage avec le bon yeux.
C’était bête d’espérer qu’il glissait et tombait. J’avais de la chance qu’il y avait encore des parties de son visage qui étaient vulnérables au spray.
Lung se hissa sur le bord de la toiture. Il se faisait mal… mais je ne pouvais rien y faire. Mes insectes étaient inutiles, il n’y avait rien dans mon fourreau et attaquer Lung faisait mal à moi plus que lui. Notant à passer prendre un couteau ou un matraque si j’arrivai à survivre, je déguerpis à la sortie de secours.
« En… Enculé ! » a-t-il crié Lung. Mon dos tourné, je ne pouvais pas le voir, mais le toit était illuminé brièvement avant que la vague de flamme m’ait heurté par derrière. Déséquilibrée, je dérapai sur du toit et heurtai le bord relevé du toit, juste à côté de la sortie de secours. Frénétiquement, je me fouillai. Mon costume n’était pas en feu, mais mes cheveux - je vérifiai en hâte qu’ils ne s’enflammèrent pas.
Heureusement, je pensai, le toit ne contenait aucun goudron. Je pouvais bien imaginer les flammes mettaient le feu au toit et mon inutilité si cela arrivait.
Lung se leva, lentement, couvrait encore une partie de son visage avec sa main. Il marchait en boitant alors qu’il m’approchait. Il s’en prit à moi à l’aveuglement avec une large vague de feu qui se répandrait plus de la moitié de la toiture. Je couvris ma tête avec mes mains et me roulai en boule comme l’air chaud et la flamme roulaient sur moi. Mon costume était le plus touché, mais c’était encore assez chaud que j’avais besoin de mordre ma lèvre afin de rester silencieuse.
Lung s’arrêta, tournait sa tête d’un côté à l’autre lentement.
« Salope. » a-t-il grogné avec son accent fort, avait du mal à reprendre son souffle. « Bougez. Donnez-moi quelque chose à viser. »
Je retins ma respiration et restai tranquille que possible. Que pouvais-je faire? J’avais encore la bombe lacrymogène dans ma main, mais même si je l’atteignis encore, je risquais qu’il me grillait avant que je pouvais bouger. Si je bougeai en premier, il m’entendait et lançait un autre jet de flamme sur moi, probablement avant que je pouvais me relever.
Lung sortit sa main de son visage. Il cligna des yeux plusieurs fois, puis regarda autour de lui, puis cligna des yeux un peu plus de fois. C’était une question de secondes avant qu’il pouvait voir assez bien à me distinguer des ombres. Il récupérait déjà de la bombe lacrymogène ? Pourquoi ce monstre n’était-il pas plus notoire ?
Il bougea soudainement, des flammes enroulaient ses mains et je fermai mes yeux. Quand j’entendis le souffle crépitant de la flamme et n’étais pas brûlée vive, j’ouvris mes yeux encore. Lung tirait des flots de feu, visait le côté du toit du bâtiment adjacent, un appartement à trois étages. Je regardai pour voir qu’il visait, mais je ne pouvais rien voir dans l’obscurité ou dans la seconde de lumière fournie par des flammes de Lung.
Sans avertissement, une énorme forme atterrit sur Lung avec un impact que je pouvais jurer était audible aux personnes l’autre bout de la rue. La taille d’un fourgon, le « énorme objet » était un animal plutôt qu’un véhicule, ressemblait à un croisement entre tigre et lézard, avec des enchevêtrements de muscle et d’os où il devrait avoir de la peau, des écailles ou de la fourrure. Lung était actuellement à genoux, empêchait une des griffes considérables de mutiler son visage.
Lung utilisa sa main libre pour donner un coup au museau de la bête. Bien qu’il était plus petit que la créature, le choc la fera se cabrer. Elle recula un peu, puis chargea sur Lung comme un rhinocéros, le forçait de retirer du toit. Ils touchèrent la rue avec une collision audible.
Je me levai, consciente que je tremblais comme une feuille. J’étais si branlante, du soulagement de la peur mélangés, que je faillis tomber encore quand le bâtiment fut secoué par deux impacts. Deux autres créatures, similaires à la première en texture, mais différentes légèrement en taille et en forme, étaient arrivées sur le toit. Ces deux-là avaient chacun une paire de cavaliers. Je regardais les personnes glissèrent des dos des animaux. Il y avait deux femmes, un homme et un quatrième que j’identifiai comme un homme seulement à cause de sa taille. La grande m’approchai alors que les autres se dépêchèrent au bord de la toiture pour regarder Lung et la créature se battraient.
« Vous on avez aidé vraiment tout à l’heure, » m’a-t-il dit. Sa voix était grave et masculine, mais sourde par le casque qu’il portait. Il habillait entièrement en noir, un costume que je réalisai était essentiellement d’équipement de protection et un casque du moto. La seule chose qui insinuait un costume était la visière de son casque. La visière qui couvrait tout de son visage avait été sculptée pour ressembler à un crâne stylisé et était aussi noire que le reste de son costume, avec seulement des rehauts faibles de la lumière réfléchie pour lui donner l’impression de son sujet. C’était un des costumes maisons, construite par quelqu’un qui manquait d’expérience, mais ce n’était pas mal si on ne regardait pas trop près. Il tendit le bras vers moi et je reculai, méfiante.
Je ne savais pas quoi dire, donc je me tins mon habitude de ne rien dire.
L’homme en noir se retira la main et montra du pouce derrière lui, « Quand on a appris que Lung allait nous poursuivre, on a paniqué. On se disputait quoi faire la plus grande partie d’une journée. On a fini par décider, putain, on le rencontrait à mi-chemin. Improviser. Pas mon style habituel, mais c’est la vie. »
Derrière lui, une des filles siffla vivement et montra en bas de la rue. Les deux monstres sur lesquels le groupe montait bondèrent au-dessus du toit et sautèrent en bas de la rue pour rejoindre le combat.
L’homme en noir continua à parler, « Et devinez quoi, son larbin Lee est là avec une demi-douzaine mecs, mais Lung et le reste de son gang ne se trouvent nulle part. » rira-t-il, un bruit étonnamment normal pour quelqu’un qui portait un casque en forme de crâne.
« Lee n’est pas mal dans une bagarre, mais il n’est pas chef d’ABB pour une raison. Il était effrayé sans son patron et déguerpit. Je suppose que vous êtes responsable de ça ? » Crâne-casque attendit une réponse de moi. Quand je n’en offris pas une, il se balada vers le bord du toit et baissa ses yeux, puis parla sans tourner pour me regarder, « Lung se fait battre. Vous lui avez putain fait quoi ? »
« La bombe lacrymogène, des piqûres de l’abeille et de la guêpe, des fourmis rouges et des morsures de l’araignée, » la deuxième des filles répondit-elle pour moi. Elle était habillée en costume moulant qui mélangeait noir avec une nuance pâle de bleue ou de violette - je ne pouvais pas distinguer dans l’obscurité - et ses cheveux blonds foncés étaient longs et au vent. La fille fit un large sourire comme elle ajouta « Il tient pas très bien. Va sentir bien pire demain. »
L’homme en noir se tourna tout à coup pour me regarder, « Présentations. C’est Moucharde. Je suis Grue. La femme avec les chiens -» il montra l’autre fille, celle qui avait sifflé et commandé les monstres. Elle n’était pas en costume, sauf je comptai une jupe écossaise, des bottes de l’armée, un T-shirt sans manches et en morceaux et un masque de rottweiler en plastique et bas de gamme comme un costume. « -On l’appelle Garce, sa préférence, mais les bons et les médias l’appellent plutôt Molosse pour être politiquement correct. Enfin et définitivement le moins, voici Régent. »
Je rattrapai finalement ce qu’il disait. Ces monstres étaient des chiens ?
« Va te faire foutre, Grue » a-t-il répondu Régent, avec un gloussement et un ton de voix qui indiquaient clairement qu’il ne se sentait pas visé. Il portait un masque blanc, pas si décoratif comme ceux que j’associais avec les kermesses de Venise, mais similaire. Il avait placé une couronne en argent autour de ses courtes boucles noires et portait une chemise blanche et froncée avec des leggings moulants rentrés dans de grandes bottes. La tenue me rappelait une fête médiévale. Il avait une carrure plus comme un danseur qu’un culturiste.
Grue me regarda pendant un bon moment. Après quelques secondes, il me demanda, « Hé, vous allez bien ? Vous êtes blessée ? »
« Elle se présente pas parce qu’elle est blessée, » Moucharde le dit, en penchant sur le bord du tout pour regarder la rue, « C’est parce qu’elle est timide. »
Moucharde se retourna et il semblait qu’elle allait dire quelque chose d’autre mais elle s’arrêta soudainement. Son sourire s’estompa. « Attention. On doit filer. »
Garce fit oui de la tête et siffla, un court coup suivi de deux longs. Après une pause brève des impacts secouèrent tout à coup l’immeuble. Dans un instant, les trois créatures à elle bondèrent des allées des deux côtés du bâtiment et sur le toit.
Grue se tourna vers moi. J’étais debout l’autre bout du toit, par la sortie de secours. « Hé, vous voulez faire un tour ? »
Je regardai les créatures - des chiens ? Elles étaient des créatures méchantes et saignantes d’un cauchemar. Je secouai la tête négativement. Il haussa les épaules.
« Hé, » m’a-t-elle dit Moucharde, s’asseyant juste derrière Garce, « Comment vous vous appelez ? »
Je la regardai. Il y avait un bon moment avant que je pouvais prononcer les mots, « J’ai pas… J’en ai pas choisi un. »
« Bon, Bestiole, un cape va arriver en moins d’une minute. Vous nous avez aidé par vous occupant de Lung, donc suivez mon conseil. Quelqu’un de Protectorat vient et trouve deux mauvais garçons qui se bagarraient, il va pas en laisser un échapper. Vous devriez partir. » a-t-elle dit. Elle sourit faiblement. Derrière son simple masque noir en forme d’un domino, ses yeux étaient scintillants. Si elle avait eu des cheveux roux, elle aurait ressemblé à un renard.
Ils sautèrent au-dessus de moi. Une des trois bêtes frappa ou marcha sur la sortie de secours en descendant, provoquant un crissement métallique.
Quand je réalisai ce qui s’était passé, je faillai pleurer. Régent, Moucharde et Garce étaient évidemment des adolescents ; ce n’était pas difficile d’imaginer que Grue était si jeune aussi. Les « enfants » que Lung avait mentionnés, ceux que je m’étais efforcée de sauver, étaient des méchants. De plus, ils m’en avaient pris pour un aussi.